30 janvier 2008

Passeuse d'imaginaire...

Les Grands-parents...thème des passeurs d'imaginaire de Vanessa....

Thème vaste, émouvant, douloureux, touchant, odorant, piquant, doux, gourmand...

Je choisirai une représentation, celle du grand-père.
Pourquoi lui seul, car mes grands mères sont au-delà de mes souvenirs conscients...un seul est resté dans ma mémoire, puisque je l'ai abondamment connu aimé jusqu'à mes quatre ans...

Il m'est encore douloureux d'en parler aujourd'hui tellement il me manque, alors ce n'est pas lui que je décrirai, mais l'image que je m'en faisais, l'image que je me représente d'un grand père imaginaire...

Les constantes...de mon papy imaginaire...

déjà quelque chose d'invisible, mais d'indispensable, un coeur gros comme la terre!
Vous conviendrez que c'est un point crucial!


Deuxième constante, les lunettes...
seulement pour lire ou pour tous les jours...cela n'a pas d'importance...




3ème constante,

La pipe! ou le cigare! attention, éteint avec les petits enfants! juste allumé à l'extérieur, pour que les doigts les vêtements et les cheveux s'en imprègnent!




4ème constante,

Le papy de mon imaginaire doit avoir un pull bien doux en laine qui sent la lessive, l'antimite, le feu de bois et un peu le tabac...un pull tout doux, qui ne gratte pas et contre lequel on aime se réfugier!




5ème constante,

les livres et les histoires! (sur le tableau, le récit d'un héros caquètant, Les réscapés du Dimanche)Mon papy imaginaire doit avoir la tête pleine de contes, de récits, de passés à transmettre et une douce voix pour les murmurer, une voix qui résonne quand on pose la tête sur sa cage thoracique et qui berce jusqu'au sommeille...




6ème constante,

les genoux, un papy doit avoir le genoux solide pour porter ses dizaines de petits enfants, de 0 à 40 kilos! et savoir les faire chaotter à coups de "hue dada!"



7ème constante,

les mains, un papy doit avoir les mains calleuses, à force de travailler le bois pour confectionner de jolis jouets pour ses p'tits enfants! calleuses, mais douces autour des calles...pour pouvoir lisser le bois de ses mains et en sentir la moindre irrégularité, pour pouvoir caresser doucement les cheveux de sa petite descendance sans risquer de rester accrocher dans leurs cheveux d'ange...



8ème et dernière constante,

l'attention, un papy doit être là quand on en a besoin, mais jamais envahissant!
on doit trouver se trouver beau dans ses yeux, et ses oreilles doivent nous écouter sans se froisser...




Vous constaterez que mon papy imaginaire n'est pas achevé de peindre, le temps m'a manqué...mais est on un jour achevé? je ne le pense pas, mes grand parents ne l'étaient pas quand ils ont été emportés vers leurs 50 ans...

Par ces quelques lignes je leur rends à tous les quatre hommage.

11 commentaires:

Marraine a dit…

Joli portrait, j'aurais bien aimé en connaitre un comme ça!

VanessaV a dit…

Magnifique portrait aux constantes bien tentantes...cela aurait été dommage de le mixer aux autres, tu as bien fait de le publier ici...
J'aime ses mains caleuses, son odeur de tabac froid et ses genoux...quelques souvenirs me reviennent..Merci

Anonyme a dit…

c'est une très bel hommage ma ninie....et j'adore la poule mouillée....gros bisous
poulchon

Anonyme a dit…

et la mamie fait des gateaux dans la cuisine pendant ce temps là?

BLT

Anonyme a dit…

hOO ! merci pour le commentaire laissé chez moi ! il m'a permis de venir jusqu'ici, et y faire une belle découverte ! les illustrations sont très jolies et très drôles ! j'aime !

Anonyme a dit…

oohh ! j'aime beaucoup le papy ! plein de détails authentiques !

Anonyme a dit…

magnifique !!!
et j'adore tes poules et viendrais
maintenant te rendre souvent visite

Marraine a dit…

Tu as bien bossé sur ce thème, bravo! Moi je ne m'y suis même pas collée... quelle nulle!

Anonyme a dit…

On ne dit pas "quelle nulle"...mais

je n'ai pas eu le temps, ou pas pris le temps...;))

VanessaV a dit…

Très heureuse de t'avoir rencontrée... au fait, j'ai bien lu "RVais"...faudra en reparler...

Marraine a dit…

;-)