05 novembre 2006

Un matin à la campagne...

Je sais pas vous, mais je trouve qu'il est très important de profiter pleinement de petits instants, volés ou non, où l'on ne pense ni à demain, ni à hier, mais où tous nos sens sont en éveil.

C'est ce que j'ai fais, pendant les vacances....

Un matin j'ai ouvert les volets et j'ai dabord pris un grand bol d'air frais!





Au début ça brûle preque les poumons, il faisait 1°C dehors, mais l'air me semblait si sain comparé à l'air chaud et lourd de notre chambre (même si je dois vous avouer que même le matin, je garde une haleine fraîche comme un paquet d'Hollywood! ),
enfin...dehors ça sentait l'herbe mouillée, la terre...

et quelle spectacle! chaque brin d'herbe était recouvert de givre, tout n'était que paillettes grace aux rayons de soleil qui commençaient à poindre derrière chaque goutte de rosée, derrière chaque molecule de glace.

Alors j'ai chaussé mes bottes de caoutchouc, et je suis sortie marcher dans l'herbe gelée: flitrrr, flitrrr, flitrrr...résonnaient mes petits pieds....




Et ça c'était pour me raffermir le tissu!

... finalement je suis allée d'ermerveillements en emerveillements, l'humidité, les rayons du soleil encore obliques, tout était réuni pour faire éclater les couleurs....

HOOOOO! que c'est BOOOOOOOOOOOO!


J'ai suivi mes bottes jusqu'au jardin où j'ai découvert des CHOUX!

Avez vous déjà regardé un choux de près, pas chez Monoprix, je veux dire à la lumière naturelle, couvert de rosée...

Une petite merveille!


D'un vert, d'un bleu, d'un jaune, d'une texture, d'un aspect, d'une opacité, d'une transparence, d'un bulbeux, d'une grandeur, d'une petitesse, c'est tout ça réuni un choux dans un jardin...c'est sans doute pour toutes ces raisons que des générations de garçons en sont nés ...

et puis plus loin, j'ai découvert un autre chou, un chou que je ne soupçonnais pas ...

Qui a déjà vu un chou de Bruxelle?... je veux dire ailleurs qu'à la cantoche et qu'à Bruxelles?

Et bien moi, j'en ai vu poindre, des petits, des minus, des encore moins que ça mais aussi plus que ça, sur leur mère nourricière!
Parce qu'une maman chou de Bruxelles, ça a plein de bras, des grands bras terminés par des grandes mains, parce qu'une maman chou Bruxelles elle ne donne pas au monde un seul petit chou de Bruxelles, mais plus d'une dizaine de bébés choux de Bruxelles.

Me voici au coeur de cet étrange phénomène de la nature...


Les petits choux de Bruxelles poussent à même le corps de leur mère, telles de petites excroissances tendres et vertes...ils sont à croquer!

Le soleil a fini par se lever complètement, parce que finalement il est matinal, mais une fois debout c'est le genre à trainer en pyjama jusqu'à MIDI!


Puis, mes bottes m'ont conduite dans le verger, afin d'admirer les gouttes de glaces fondues suspendues aux branches entoilées et reluisantes, par lesquelles explosait la lumière du soleil! VERIDIQUE!


C'est alors que j'ai pu escalader, grace à ma souplesse et à ma sveltesse légendaire (confère article sur "mon enfance de gymnaste"publié le 25 octobre 2006), jusqu'à la cime d'un pommier pour admirer le fruit, qui selon quelques milliards d'individus, a jeté le discrédit pendant de longs siècles sur la moitié de la population...quand on y pense, c'est fou les dégâts qu'a pu causer une simple pomme, qui plus est ça se trouve était verreuse...


En tous les cas, celle ci ne comptait pas le moindre habitant et dégageait une odeur merveilleuse et sucrée....

C'en est fini de cette petite ballade sensorielle...évidement c'est plus facile a faire à la campagne qu'à Paris,

mais tout de même dans les rares carrés d'herbe et de forêts dont nous diposons, nous pouvons retrouver les mêmes choses sinon autre chose, pour ceux du littoral atlantique il y a de quoi, la mer en automne ça doit déchirer!
et pour mes amis au milieu du Pacifique, le froid en moins il y a sacrément le choix pour en prendre plein les mirettes!

Alors, lors de votre prochaine ballade, n'oubliez pas de lever les yeux (pour les Parisiens en évitant les crottes de chiens quand même, le "Parisien" doit avoir un regard mobil multidirectionnel, il est soummis à de nombreuses contraintes lors de ses déplacements, crottes, voitures, automobilistes au téléphone, gens préssés, pots de fleurs...), et de regarder parterre...

Ne soyons pas si préssés....

4 commentaires:

Virginie Gervais-Marchal a dit…

Hooooooo...aucun commentaire?
tout le monde est parti chercher des choux?

Anonyme a dit…

et l'histoire des lessives du retour, tu n'en parles pas de l'histoire des lessives...ah oui c'est vrai tu es allé chez le coiffeur à la place!

Un nain connu

Anonyme a dit…

moLécules....

Virginie Gervais-Marchal a dit…

Merci Grishka, pardonnez mon orthographe, je ne m'appelle pas Bernard Pivot...